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Ingrédients laitiers Stabilisation des cours

L’ascension de la cotation de la poudre maigre et la décroissance du prix européen du beurre ralentissent.

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La reprise de la production laitière dans les principaux bassins exportateurs, notamment en Océanie, a refréné l’évolution de la cotation européenne beurre-poudre.

Depuis son passage au-delà du seuil d’intervention (1 698 €/t) en décembre 2018, le prix de la poudre maigre n’a eu de cesse de grimper, jusqu’à atteindre 2 600 €/t aujourd’hui.

D’après l’Institut de l’élevage (Idele), « l’offre sera limitée dans les mois à venir par des stocks réduits. » Alors qu’ils étaient de 380 000 t à la sortie de la dernière crise laitière, ils seraient désormais proches des 130 000 t, « soit pratiquement le niveau plancher de 120 000 t considéré comme le stock-outil minimal en Europe ». Si l’équilibre entre l’offre et la demande penche toujours du bon côté, la croissance de la cotation marque le pas depuis près de trois mois. Elle se situe à l’entre-deux des prix pratiqués outre-Atlantique (2 577 €/t) et en Océanie (2 840 €/t) début février.

Sur le marché du beurre, la tendance est également à la stabilisation. Son prix oscille autour de 3 600 €/t depuis août 2019. Pour rappel, les cours avaient atteint des niveaux historiques en 2017 à la suite d’une quasi-rupture des approvisionnements. Le pic se situait à 6 500 €/t sur le mois de septembre.

Les fabrications restent dynamiques, elles sont tirées par la demande internationale. Les cotations européennes, étasuniennes et océaniennes ont convergé.

Hausse des exports

En 2019, « les envois européens de poudre maigre progressent de 18 % par rapport à 2018, la hausse vers l’Asie (Chine, Indonésie, Philippines) permettant d’effacer le fort recul enregistré vers l’Algérie (- 31 %) », précise l’Idele. Un léger bémol au niveau des fabrications et des exportations fin 2019 modère ce constat, mais le marché reste porteur.

Côté beurre, « les envois vers les pays tiers ont progressé de 37 % par rapport à 2018, avec de fortes progressions vers les États-Unis, les Émirats arabes unis, le Japon et la Chine. Les stocks sont revenus à des niveaux plus conformes. »

A. Courty

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